Pour détrôner sur Google les sites consacrés à l’IVG financés par des groupes anti-avortement, le gouvernement a lancé le 27 septembre 2013 www.IVG.gouv.fr, le premier site officiel offrant une information neutre et juste sur l’avortement.
Objectif : qu’il se place dans les dix premiers sites référencés si l’on fait une recherche avec les mots clés « IVG » ou « avortement ».
Pour cela, les ministères des Droits des femmes et de la Santé ont travaillé avec des experts en référencement. Mais pour qu’il s’installe et fasse vraiment autorité, ce site aura besoin d’un petit coup de pouce citoyen… tout comme les anti-IVG mobilisent leurs troupes pour que leurs sites s’affichent en premier. Voici comment utiliser les mêmes armes qu’eux.
Réaffirmer le droit à l’IVG
La première bataille est gagnée : un nom transparent et sans ambiguïté. Jusque-là, les anti-IVG régnaient quasiment en maître sur la Toile avec des noms de domaine comportant « IVG » ou « avortement ». En mai 2013, le site principal d’information fallacieuse, ivg.net – qui se présente comme un centre de documentation mais exerce une pression psychologique sur les femmes via sa plate-forme téléphonique –, en a lancé un second dans la même veine, avortement.net. Sur les vrais sites d’information (sante.gouv.fr ou choisirsacontraception.fr) ou sur les sites militants du droit à l’avortement (ancic.asso.fr ou planning familial), en revanche, il fallait souvent fouiller longtemps avant de trouver la rubrique ou sous-rubrique IVG.
Cette fois, IVG.gouv.fr affiche clairement d’une part, qu’il est dédié à l’avortement et d’autre part, qui est derrière : c’est un site officiel qui réaffirme le droit à l’IVG (pour toutes les femmes, y compris pour les mineures, et dans l’anonymat), explique les différentes méthodes médicales et donne les informations pratiques pour y accéder par région. « Il n’est ni militant, ni prosélyte », soulignait en septembre dernier la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem. « Avorter est un droit légal, il donne les moyens aux femmes pour que ce droit soit garanti. »
Un petit clic citoyen
Pour que le site fasse autorité et arrive en tête des recherches, il doit être le plus possible relayé sur d’autres sites d’information sur la santé, sur la contraception, sur les jeunes… Il le sera via les autres sites officiels.
Mais « plus d’autres sites feront des liens vers lui et plus il sera cité sur les réseaux sociaux et plus il aura de visibilité », expliquait la ministre. Et là, les citoyens ont un rôle à jouer : faire des liens vers leurs blogs, vers Facebook, vers leurs sites perso, le citer sur Twitter ou d’autres réseaux…
Les anti-IVG n’hésitent pas à utiliser ces méthodes pour booster leur référencement, en plus de payer cher pour rester en tête. Voici par exemple ce qu’écrivait sur Facebook le 1er mai 2013 l’organisation qui est derrière le site faussement neutre ivg.net : « Ce sont les visites fréquentes, quotidiennes (via Google) et pendant trois minutes minimum qui contribueront au maintien du site bien visible dans le top 3 de Google et permettront ainsi de sauver des mères et des bébés. »
Avec un petit clic citoyen, chacun peut aider IVG.gouv.fr à entrer dans le top 3.
—–
Le texte ci-dessus est, une fois n’est pas coutume, intégralement pompé depuis un article sur elle.fr. Je suis persuadé qu’Elle me pardonnera.
Vous êtes blogueurs, faites-en autant. Ça vous prendra deux minutes et la cause est bonne.
Vous n’êtes pas blogueurs, pas grave, vous avez des boutons sur la gauche qui vous permettent de propager ce billet sur Facebook, Twitter et Google +.
Et vous pouvez faire mieux encore, partagez sur Twitter, Facebook et/ou Google + l’adresse du site IVG.gouv.fr… tout en invitant vos amis à en faire autant.
Au boulot !