Je ne sais pas. Peut-être que tout l’art d’Ostermeier réside dans sa capacité à sublimer le texte, à en extraire la part de sublime qu’on peut (toujours ?) y trouver. Car si au commencement du théâtre il y a le texte (et si vous me lisez régulièrement, vous savez que je conteste cette idée saugrenue qu’il […]
L’Allemagne, le théâtre et la mort, selon Thomas Ostermeier
Certains artistes ne vous déçoivent jamais. C’est parce qu’ils regardent d’abord le monde avant de se regarder le nombril. Parmi ceux-là, il y a Russell Banks. Il y a Wajdi Mouawad. Il y a Declan Donnellan. Et puis il y a Thomas Ostermeier. Par exemple. Mes exemples, et il n’est alors guère étonnant d’y trouver […]
Des êtres factices créés par leur orgueil et leur ennui
Ma dernière chronique théâtrale remonte à début novembre 2011, c’est dire si j’ai du retard. Je vais me mettre à jour en recollant autant que faire se peut les morceaux épars de ma mémoire défaillante. Ça fait tout de même onze pièces : accrochez-vous ! On ne badine pas avec l’amour La Trilogie de la […]
Othello, de William Shakespeare, par Thomas Ostermeier
Othello, Maure et néanmoins général vénitien, est un homme reconnu et respecté comme tel pour sa vaillance et son intelligence de l’art de la guerre, mais rattrapé par sa couleur de peau dès lors que sont révélés ses amours avec la très belle, très pure, et très blanche, Desdémone. La Tragédie c’est la formation d’un […]
Dämonen, de Lars Norèn, par Thomas Ostermeier
Katarina erre dans son appartement au mobilier moderne, allume une cigarette, déplace les objets, se sert un verre, met un disque, abandonne le verre sur le disque, décide d’aller prendre une douche… Franck entre, replace les objets à leur place, marmonne un reproche, laisse poindre un agacement… Ils sont au milieu de la trentaine, s’aime […]
Hedda Gabler : Ibsen / Ostermeier
Hedda, bourgeoise et fille de feu le général Gabler, revient de voyage de noce au cours duquel elle a découvert l’ennui de vivre avec un mari que l’on aime pas. Aussi ne l’avait-elle en réalité choisi que pour la part de mondanité que l’épouser était censé lui apporter, tout laissant à penser qu’un avenir […]
« Eldorado » : ma critique
Eldorado : une pièce de Marius von Mayenburg, mise en scène par Thomas Ostermeier – au théâtre Les Gémeaux (Sceaux) du 4 au 8 janvier 2006 – spectacle en allemand sur-titré. Anton est sur la pente ascendante de la réussite sociale : un bon travail, la place du patron qui lui tend les bras, une […]