Avr 032009
 

Lors du G20, au moment de la photo de famille, Nicolas Sarkozy espérait très fort serrer la main de Barack Obama devant les caméras. Mais le président américain l’a superbement ignoré. Deux fois !

Et en musique, s’il vous plaît !

Et Sarko rêvait d’un autre monde / Où il suffirait d’avoir une faconde.

Sur le G20 lui-même, rien à dire de plus ou de mieux que cette jolie métaphore de Jacques Attali : « Comme si des alcooliques anonymes s’étaient réunis dans un bar à vin et, tout heureux de leurs bonnes résolutions, avaient décidé au sortir de leur réunion de prendre un dernier verre. Pour la route. »

Un G vain. Le président français continue contre toute évidence de prétendre que la France n’a pas besoin d’un plan de relance d’envergure, incluant la mise en chantier de grands travaux ainsi qu’un soutien plus que sérieux du pouvoir d’achat des plus démunis. Les très riches continueront de percevoir des revenus délirants et indécents – en salaires, primes, stock-options et autres plan de retraite mirobolants. Tandis que les paradis fiscaux se réjouiront longtemps de s’en être tirés à si bon compte. Et tout cela pendant que la crise se mettra à durer et s’amplifier, que le chômage continuera à exploser et que les précarités ne cesseront de gagner du terrain.

Mais tout ce qui intéressait le petit président des français était de toucher la main du grand président américain – lequel continue d’appeler quant à lui à des plans de relance renforcés, en donnant lui-même l’exemple dans son propre pays. Qui croyez-vous ressortira de la crise en premier, et renforcé ?

Où l’on parle de : Quand le grand Obama ignore le petit Sarkozy


La proposition 5 du Manifeste socialiste européen