Sur TF1, le 5 février
Interrogé par un des 100 français du panel sur la question des réquisitions des locaux vacants, M. Sarkozy s’est déclaré « opposé aux réquisitions ». Son argumentation est la suivante : « Mettez-vous à la place de celui qui a travaillé dur pour acquérir un patrimoine… Il ne pouvait plus clairement montré où va son empathie, vers le nanti (qui a travaillé dur, évidemment) plutôt que le miséreux (un fainéant qui vit de l’assistanat, évidemment aussi).
J’avais eu pour ma part le sentiment que la femme qui soulevait cette question tentait surtout de se mettre à la place de celui qui dort dans la rue, faute de disposer d’un logement. Mais chacun compatit où il veut, après tout.
Ajoutons seulement que M. Sarkozy s’est ensuite déclaré décidé à donner à tous les sans domiciles l’accès à un petit logement. Et s’il s’est bien gardé de dire comment (aucune réquisition, ça on l’a compris), il s’est néanmoins empressé de précisé que sa générosité ne s’étendrait pas aux sans-papiers, auxquels ne s’étend donc pas sa conception de la solidarité républicaine.
Puis il a ajouté, au cas où l’on aurait mal compris : « On aide celui qui veut s’en sortir« . Ce qui laisse entendre qu’il y aurait une France de ceux qui ne veulent pas s’en sortir, qui se complaisent dans l’assistanat, sans doute parce qu’il est possible d’en vivre bien. Encore une fois, ça a le mérite d’être clair.
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