La Dame de chez Maxim, de Feydeau.
Imbroglios, quiprocos et grivoiseries, portes qui s’ouvrent et se referment au rythme, forcément effréné, de la pièce, une comédie légère pleine de rebondissements où la critique sociale n’est pas absente : un vaudeville.
Ce n’est pas le genre théâtral que je préfère. Sans doute parce qu’allant au théâtre, ce n’est pas en premier lieu le divertissement que j’y cherche. Ni l’oubli de moi-même. De nos jours, on a la télévision pour ça.
Je ne sais donc trop qu’en dire, sinon que j’ai passé un bon moment. Selon l’humeur en laquelle on se trouve, on peut y rire beaucoup ou pas un instant. Je témoigne même qu’à un certain moment le fou rire m’a pris, mais je suis bon public en la matière. D’ailleurs, à ce moment-là, j’étais le seul à rire – ce qui en soi est déjà très drôle (en tout cas, moi, c’est une situation qui m’amuse toujours beaucoup).
Le décor est inventif, la mise en scène est enlevée, les comédiens pleins de bonne volonté. C’est en la circonstance ce qu’il faut – même si l’hystérie m’a semblé un peu trop marqué chez le rôle principal, joué par Nicolas Bouchaud – c’est un brin fatiguant, à la longue, de le voir sautiller dans tous les sens.
On peut d’ailleurs se demander s’il était absolument nécessaire d’en faire trois heures.
Source : La Dame de chez Maxim