Martine Aubry a déclaré : « Je me dis que finalement, on regrette Jacques Chirac […] Il avait au moins une qualité, c’est de connaître la réalité de la France […] Cela n’empêchait pas des débats assez lourds ».
Certains qui cultivent amertume et esprit revanchard se sont engouffrés pour crier au scandale et à la droitisation d’un Parti Socialiste instable sur ses valeurs. Ils oublient que leur égérie avait – c’était au temps lointain de sa splendeur médiatique – rêvé d’un François Bayrou en premier ministre. Mais c’est accessoire. Ils oublient surtout ce que relativité signifie – sans même parler d’humour.
D’autres pas et qui l’expliquent très bien.
Mais c’est un certain François Mitterrand qui sur Twitter m’a donné l’idée d’un petit jeu qui devrait permettre à tous les mauvais coucheurs de comprendre la subtilité du lien qui existe entre regrets et relativité, voire même d’entendre la différence sémantique qu’on trouve entre regrets et nostalgie :
Bien entendu, j’ouvre le bal – et de préférence en demeurant fidèle à ma petite réputation de machiste que j’essaie progressivement de me construire ici :
Depuis que je subis les incapacités culinaires de ma femme, je regrette le temps où je me nourrissais au Mac Do.
Et vous, que regrettez-vous ?
Merci à Eric, pour m’avoir inspiré ce petit complément vidéo indispensable.
Source : Les petits regrets