Nicolas Sarkozy, ce dangereux récidiviste.
En me levant ce matin, j’avais le titre du billet. Des bouts de phrases aussi, dont celles-ci : Nicolas Sarkozy, violeur de promesses, casseur du modèle social français, chef du gang des nantis, faiseur de dette en série, exécuteur des services publics, homme de main de la finance internationale, sauvageon de la République… Le laisserons-nous récidiver en 2012 ?
Et puis j’ai fait autre chose. En y revenant, je me dis qu’il n’est peut-être pas utile de rédiger mieux, de développer plus. D’autant plus que :
Nicolas a déjà évoqué le pitoyable état du budget de la justice et ces 10 ans de droite, 10 ans d’échec en matière de sécurité.
Melcladex a déjà rappelé ce que promettait Nicolas Sarkozy en 2007 déjà, en particulier de « régler le problème des multirécidivistes » – et pourtant, cinq ans plus tôt il était entré au ministère de l’Intérieur avec fracas, promettant déjà beaucoup, ne nous payant déjà que de belles paroles et de déclarations fracassantes.
Cycee a déjà dit combien il pouvait être indécent de gloser autour d’un fait divers d’une telle atrocité, préférer s’engluer dans la basse récupération du tragique plutôt que prendre de la hauteur?
ZE FML a déjà, lui justement, pris la hauteur nécessaire, évoquant l’absurdité et l’inefficacité d’une logique purement politicienne et dramatiquement cynique selon laquelle chaque fait divers devrait produire une loi. « Quand la manipulation politique à des fins électoralistes, en usant de la thématique sécuritaire, tue le droit », conclut-il avec raison.
Et Nicolas encore, qui n’en est jamais à un billet près, a récupéré 15 déclarations fracassantes de Nicolas Sarkozy à propos de la récidive, ces dix dernières années où il était au pouvoir, comme Ministre de l’intérieur d’abord, comme Président de la République ensuite. Edifiant. La récidive récidive, a titré Nicolas. Mais c’est bien Sarkozy le récidiviste. Et il n’est guère besoin de recourir aux services d’un psychiatre pour savoir qu’il récidivera encore, si l’occasion lui en était donnée.
Oui, combien de promesses le laisserons-nous encore violer sauvagement avant de le mettre hors d’état de nuire, ce dangereux récidiviste ?