Avr 272009
Prenez un coquelicot
Eteignez la lumière
Il n’en devient pas incolore
Cueillez une fleur sur un oranger
Faites cessez le vent de souffler
Elle n’est pas inodore
Et quand j’imagine
Mes lèvres posées sur vos lèvres
Papillon sur le pétale d’un coquelicot
Jouant sur son velours
Et que d’émotion j’oublie alors de respirer
Vous n’êtes pas non plus sans saveur
J’ai trop d’imagination
Sans doute
…
Votre tristesse est l’obscurité qui se fait
Et le vent qui cesse
Et l’oubli de soi
Elle ne vous efface pas
Source : Petit poème câlin
mise à jour : 1er janvier 2015